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Collectif Front de Gauche de Bouray-Janville-Lardy
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22 août 2014

Les ouvriers chinois, trop chers, remplacés par des robots.

[Source]Pierric Marissal

Dimanche, 10 Août, 2014

Pierric Marissal
Dimanche, 10 Août, 2014
Pierric Marissal
Dimanche, 10 Août, 2014

Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.

10.000 robots sont en train d ‘être mis en place des les monstrueuses usines chinoises de Foxconn pour assembler l’iPhone 6. Pour l’heure, les emplois ne sont pas directement menacés par ces « Foxbots », le plus gros employeur chinois a même du embaucher 100.000 intérimaires pour répondre aux exigences d’Apple : produit au moins 70 millions d’iPhone 6 d’ici début septembre. Foxconn communique bien sur le fait que les robots vont « aider » les ouvriers et non les « remplacer » ; qu’ils vont permettre d’augmenter les cadences.
Sauf que si on reprend les intentions du constructeur quelques mois plus tôt, le discours est tout autre. D’ailleurs ; il y a quelques mois, Terry Gou le PDG du groupe se vantait que les Foxbots déjà déployés dans les usines, pouvaient construire 30000 appareils par robot et par an.
C’est que las des critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jours et qui réclament des augmentations de salaires, Foxconn a clairement annoncé son intention de remplacer 1 million d’ouvriers par 1 million de robots dans ses usines. Soit l’écrasante majorité des employés de l’entreprise qui en compte environ 1.300.000.
Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Elles coûtent pour l’instant 20.000 dollars pièce. Canon a récemment annoncé sa volonté de faire comme Foxconn.

Crise de l’emploi et répartition des richesses

La question qui se pose ici est, est-ce que cette nouvelle révolution industrielle par le numérique, qui pousse bien plus loin l’automatisation des tâches, ne va pas créer une sérieuse crise de l’emploi. Le discours convenu explique que les robots remplacent les tâches pénibles et répétitives et poussent les hommes vers des emplois plus qualifiés, plus gratifiants. Ce qu’on entend depuis les premiers robots. Lorsque les pompistes ont disparu, que les caissières ont été remplacées par de caisses automatiques… Le million d’ouvriers chinois en passe de perdre leur emploi ne va pas va pas devenir cadre, créatif ou autre. Il va perdre son emploi car il ambitionne d’être payé plus de 300 euros par mois et qu’un robot et plus productif et moins cher.
Et qu’on ne s’y trompe pas, l’automatisation permise par le numérique ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Des algorithmes de trading remplacent parfois avantageusement des traders. Des journalistes sportifs et financiers commencent à être remplacés par des intelligences artificielles aux Etats-Unis, capables d’analyser de présenter des résultats. Et un algorithme a même été nommé au conseil d’administration d’une entreprise récemment. C’est aussi le cas pour les pilotes et chauffeurs, puisque vont débarquer les véhicules qui se dirigent tous seuls. Et on pourrait multiplier les exemples.

C’est bien une crise de l’emploi vers laquelle on se dirige, et elle nous est promise par Bill Gates. "La substitution logicielle, qu'elle concerne les chauffeurs, les serveurs ou les infirmières, progresse. Sur la durée, la technologie va réduire la demande en emplois, particulièrement au bas de l'échelle des compétences. Dans 20 ans, la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera substantiellement plus faible. Je ne pense pas que ce soit intégré dans le modèle mental des gens". Car sans emploi, plus de salaire, plus de consommation, et l’économie en son entier s’écroule. Ce n’est pas forcément une nouvelle catastrophiste si d’ici là on peut repenser sérieusement notre rapport au travail, au salariat et à la répartition des richesses. Sinon, les hommes ne seront plus seulement en concurrence de « compétitivité » entre eux, mais contre les machines avant un effondrement du système économique.

Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.

10.000 robots sont en train d ‘être mis en place des les monstrueuses usines chinoises de Foxconn pour assembler l’iPhone 6. Pour l’heure, les emplois ne sont pas directement menacés par ces « Foxbots », le plus gros employeur chinois a même du embaucher 100.000 intérimaires pour répondre aux exigences d’Apple : produit au moins 70 millions d’iPhone 6 d’ici début septembre. Foxconn communique bien sur le fait que les robots vont « aider » les ouvriers et non les « remplacer » ; qu’ils vont permettre d’augmenter les cadences.
Sauf que si on reprend les intentions du constructeur quelques mois plus tôt, le discours est tout autre. D’ailleurs ; il y a quelques mois, Terry Gou le PDG du groupe se vantait que les Foxbots déjà déployés dans les usines, pouvaient construire 30000 appareils par robot et par an.
C’est que las des critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jours et qui réclament des augmentations de salaires, Foxconn a clairement annoncé son intention de remplacer 1 million d’ouvriers par 1 million de robots dans ses usines. Soit l’écrasante majorité des employés de l’entreprise qui en compte environ 1.300.000.
Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Elles coûtent pour l’instant 20.000 dollars pièce. Canon a récemment annoncé sa volonté de faire comme Foxconn.

Crise de l’emploi et répartition des richesses

La question qui se pose ici est, est-ce que cette nouvelle révolution industrielle par le numérique, qui pousse bien plus loin l’automatisation des tâches, ne va pas créer une sérieuse crise de l’emploi. Le discours convenu explique que les robots remplacent les tâches pénibles et répétitives et poussent les hommes vers des emplois plus qualifiés, plus gratifiants. Ce qu’on entend depuis les premiers robots. Lorsque les pompistes ont disparu, que les caissières ont été remplacées par de caisses automatiques… Le million d’ouvriers chinois en passe de perdre leur emploi ne va pas va pas devenir cadre, créatif ou autre. Il va perdre son emploi car il ambitionne d’être payé plus de 300 euros par mois et qu’un robot et plus productif et moins cher.
Et qu’on ne s’y trompe pas, l’automatisation permise par le numérique ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Des algorithmes de trading remplacent parfois avantageusement des traders. Des journalistes sportifs et financiers commencent à être remplacés par des intelligences artificielles aux Etats-Unis, capables d’analyser de présenter des résultats. Et un algorithme a même été nommé au conseil d’administration d’une entreprise récemment. C’est aussi le cas pour les pilotes et chauffeurs, puisque vont débarquer les véhicules qui se dirigent tous seuls. Et on pourrait multiplier les exemples.

C’est bien une crise de l’emploi vers laquelle on se dirige, et elle nous est promise par Bill Gates. "La substitution logicielle, qu'elle concerne les chauffeurs, les serveurs ou les infirmières, progresse. Sur la durée, la technologie va réduire la demande en emplois, particulièrement au bas de l'échelle des compétences. Dans 20 ans, la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera substantiellement plus faible. Je ne pense pas que ce soit intégré dans le modèle mental des gens". Car sans emploi, plus de salaire, plus de consommation, et l’économie en son entier s’écroule. Ce n’est pas forcément une nouvelle catastrophiste si d’ici là on peut repenser sérieusement notre rapport au travail, au salariat et à la répartition des richesses. Sinon, les hommes ne seront plus seulement en concurrence de « compétitivité » entre eux, mais contre les machines avant un effondrement du système économique.

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Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.

10.000 robots sont en train d ‘être mis en place des les monstrueuses usines chinoises de Foxconn pour assembler l’iPhone 6. Pour l’heure, les emplois ne sont pas directement menacés par ces « Foxbots », le plus gros employeur chinois a même du embaucher 100.000 intérimaires pour répondre aux exigences d’Apple : produit au moins 70 millions d’iPhone 6 d’ici début septembre. Foxconn communique bien sur le fait que les robots vont « aider » les ouvriers et non les « remplacer » ; qu’ils vont permettre d’augmenter les cadences.
Sauf que si on reprend les intentions du constructeur quelques mois plus tôt, le discours est tout autre. D’ailleurs ; il y a quelques mois, Terry Gou le PDG du groupe se vantait que les Foxbots déjà déployés dans les usines, pouvaient construire 30000 appareils par robot et par an.
C’est que las des critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jours et qui réclament des augmentations de salaires, Foxconn a clairement annoncé son intention de remplacer 1 million d’ouvriers par 1 million de robots dans ses usines. Soit l’écrasante majorité des employés de l’entreprise qui en compte environ 1.300.000.
Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Elles coûtent pour l’instant 20.000 dollars pièce. Canon a récemment annoncé sa volonté de faire comme Foxconn.

Crise de l’emploi et répartition des richesses

La question qui se pose ici est, est-ce que cette nouvelle révolution industrielle par le numérique, qui pousse bien plus loin l’automatisation des tâches, ne va pas créer une sérieuse crise de l’emploi. Le discours convenu explique que les robots remplacent les tâches pénibles et répétitives et poussent les hommes vers des emplois plus qualifiés, plus gratifiants. Ce qu’on entend depuis les premiers robots. Lorsque les pompistes ont disparu, que les caissières ont été remplacées par de caisses automatiques… Le million d’ouvriers chinois en passe de perdre leur emploi ne va pas va pas devenir cadre, créatif ou autre. Il va perdre son emploi car il ambitionne d’être payé plus de 300 euros par mois et qu’un robot et plus productif et moins cher.
Et qu’on ne s’y trompe pas, l’automatisation permise par le numérique ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Des algorithmes de trading remplacent parfois avantageusement des traders. Des journalistes sportifs et financiers commencent à être remplacés par des intelligences artificielles aux Etats-Unis, capables d’analyser de présenter des résultats. Et un algorithme a même été nommé au conseil d’administration d’une entreprise récemment. C’est aussi le cas pour les pilotes et chauffeurs, puisque vont débarquer les véhicules qui se dirigent tous seuls. Et on pourrait multiplier les exemples.

C’est bien une crise de l’emploi vers laquelle on se dirige, et elle nous est promise par Bill Gates. "La substitution logicielle, qu'elle concerne les chauffeurs, les serveurs ou les infirmières, progresse. Sur la durée, la technologie va réduire la demande en emplois, particulièrement au bas de l'échelle des compétences. Dans 20 ans, la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera substantiellement plus faible. Je ne pense pas que ce soit intégré dans le modèle mental des gens". Car sans emploi, plus de salaire, plus de consommation, et l’économie en son entier s’écroule. Ce n’est pas forcément une nouvelle catastrophiste si d’ici là on peut repenser sérieusement notre rapport au travail, au salariat et à la répartition des richesses. Sinon, les hommes ne seront plus seulement en concurrence de « compétitivité » entre eux, mais contre les machines avant un effondrement du système économique.

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Les ouvriers chinois, trop chers, remplacés par des robots
Pierric Marissal
Dimanche, 10 Août, 2014
B.YIP/REUTERS
Crédit: 
B.YIP/REUTERS
Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.

10.000 robots sont en train d ‘être mis en place des les monstrueuses usines chinoises de Foxconn pour assembler l’iPhone 6. Pour l’heure, les emplois ne sont pas directement menacés par ces « Foxbots », le plus gros employeur chinois a même du embaucher 100.000 intérimaires pour répondre aux exigences d’Apple : produit au moins 70 millions d’iPhone 6 d’ici début septembre. Foxconn communique bien sur le fait que les robots vont « aider » les ouvriers et non les « remplacer » ; qu’ils vont permettre d’augmenter les cadences.
Sauf que si on reprend les intentions du constructeur quelques mois plus tôt, le discours est tout autre. D’ailleurs ; il y a quelques mois, Terry Gou le PDG du groupe se vantait que les Foxbots déjà déployés dans les usines, pouvaient construire 30000 appareils par robot et par an.
C’est que las des critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jours et qui réclament des augmentations de salaires, Foxconn a clairement annoncé son intention de remplacer 1 million d’ouvriers par 1 million de robots dans ses usines. Soit l’écrasante majorité des employés de l’entreprise qui en compte environ 1.300.000.
Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Elles coûtent pour l’instant 20.000 dollars pièce. Canon a récemment annoncé sa volonté de faire comme Foxconn.

Crise de l’emploi et répartition des richesses

La question qui se pose ici est, est-ce que cette nouvelle révolution industrielle par le numérique, qui pousse bien plus loin l’automatisation des tâches, ne va pas créer une sérieuse crise de l’emploi. Le discours convenu explique que les robots remplacent les tâches pénibles et répétitives et poussent les hommes vers des emplois plus qualifiés, plus gratifiants. Ce qu’on entend depuis les premiers robots. Lorsque les pompistes ont disparu, que les caissières ont été remplacées par de caisses automatiques… Le million d’ouvriers chinois en passe de perdre leur emploi ne va pas va pas devenir cadre, créatif ou autre. Il va perdre son emploi car il ambitionne d’être payé plus de 300 euros par mois et qu’un robot et plus productif et moins cher.
Et qu’on ne s’y trompe pas, l’automatisation permise par le numérique ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Des algorithmes de trading remplacent parfois avantageusement des traders. Des journalistes sportifs et financiers commencent à être remplacés par des intelligences artificielles aux Etats-Unis, capables d’analyser de présenter des résultats. Et un algorithme a même été nommé au conseil d’administration d’une entreprise récemment. C’est aussi le cas pour les pilotes et chauffeurs, puisque vont débarquer les véhicules qui se dirigent tous seuls. Et on pourrait multiplier les exemples.

C’est bien une crise de l’emploi vers laquelle on se dirige, et elle nous est promise par Bill Gates. "La substitution logicielle, qu'elle concerne les chauffeurs, les serveurs ou les infirmières, progresse. Sur la durée, la technologie va réduire la demande en emplois, particulièrement au bas de l'échelle des compétences. Dans 20 ans, la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera substantiellement plus faible. Je ne pense pas que ce soit intégré dans le modèle mental des gens". Car sans emploi, plus de salaire, plus de consommation, et l’économie en son entier s’écroule. Ce n’est pas forcément une nouvelle catastrophiste si d’ici là on peut repenser sérieusement notre rapport au travail, au salariat et à la répartition des richesses. Sinon, les hommes ne seront plus seulement en concurrence de « compétitivité » entre eux, mais contre les machines avant un effondrement du système économique.

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Pierric Marissal
Dimanche, 10 Août, 2014
B.YIP/REUTERS
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B.YIP/REUTERS
Foxconn, le sous-traitant tristement célèbre d’Apple et d’autres compagnies high-tech, entend remplacer ses travailleurs par un million de robots. Une véritable nouvelle crise de l’emploi se profile.

10.000 robots sont en train d ‘être mis en place des les monstrueuses usines chinoises de Foxconn pour assembler l’iPhone 6. Pour l’heure, les emplois ne sont pas directement menacés par ces « Foxbots », le plus gros employeur chinois a même du embaucher 100.000 intérimaires pour répondre aux exigences d’Apple : produit au moins 70 millions d’iPhone 6 d’ici début septembre. Foxconn communique bien sur le fait que les robots vont « aider » les ouvriers et non les « remplacer » ; qu’ils vont permettre d’augmenter les cadences.
Sauf que si on reprend les intentions du constructeur quelques mois plus tôt, le discours est tout autre. D’ailleurs ; il y a quelques mois, Terry Gou le PDG du groupe se vantait que les Foxbots déjà déployés dans les usines, pouvaient construire 30000 appareils par robot et par an.
C’est que las des critiques de violation des droits de l’homme, des ouvriers qui se suicident, qui refusent de travailler plus de 12 heures par jours et qui réclament des augmentations de salaires, Foxconn a clairement annoncé son intention de remplacer 1 million d’ouvriers par 1 million de robots dans ses usines. Soit l’écrasante majorité des employés de l’entreprise qui en compte environ 1.300.000.
Ces machines sont autonomes, animées par un système d’exploitation intelligent développé par Google. Elles coûtent pour l’instant 20.000 dollars pièce. Canon a récemment annoncé sa volonté de faire comme Foxconn.

Crise de l’emploi et répartition des richesses

La question qui se pose ici est, est-ce que cette nouvelle révolution industrielle par le numérique, qui pousse bien plus loin l’automatisation des tâches, ne va pas créer une sérieuse crise de l’emploi. Le discours convenu explique que les robots remplacent les tâches pénibles et répétitives et poussent les hommes vers des emplois plus qualifiés, plus gratifiants. Ce qu’on entend depuis les premiers robots. Lorsque les pompistes ont disparu, que les caissières ont été remplacées par de caisses automatiques… Le million d’ouvriers chinois en passe de perdre leur emploi ne va pas va pas devenir cadre, créatif ou autre. Il va perdre son emploi car il ambitionne d’être payé plus de 300 euros par mois et qu’un robot et plus productif et moins cher.
Et qu’on ne s’y trompe pas, l’automatisation permise par le numérique ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Des algorithmes de trading remplacent parfois avantageusement des traders. Des journalistes sportifs et financiers commencent à être remplacés par des intelligences artificielles aux Etats-Unis, capables d’analyser de présenter des résultats. Et un algorithme a même été nommé au conseil d’administration d’une entreprise récemment. C’est aussi le cas pour les pilotes et chauffeurs, puisque vont débarquer les véhicules qui se dirigent tous seuls. Et on pourrait multiplier les exemples.

C’est bien une crise de l’emploi vers laquelle on se dirige, et elle nous est promise par Bill Gates. "La substitution logicielle, qu'elle concerne les chauffeurs, les serveurs ou les infirmières, progresse. Sur la durée, la technologie va réduire la demande en emplois, particulièrement au bas de l'échelle des compétences. Dans 20 ans, la demande de main-d'œuvre pour beaucoup de compétences sera substantiellement plus faible. Je ne pense pas que ce soit intégré dans le modèle mental des gens". Car sans emploi, plus de salaire, plus de consommation, et l’économie en son entier s’écroule. Ce n’est pas forcément une nouvelle catastrophiste si d’ici là on peut repenser sérieusement notre rapport au travail, au salariat et à la répartition des richesses. Sinon, les hommes ne seront plus seulement en concurrence de « compétitivité » entre eux, mais contre les machines avant un effondrement du système économique.

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